J'ai moi aussi écouté avec beaucoup d'attention toutes les informations que vous faites remonter du terrain.
Concernant la question très discutée du numerus clausus, le problème n'est pas tant celui du nombre d'entrants en faculté de médecine que celui des sortants. En outre, comme je l'ai déjà dit au cours d'une autre audition, ceux qui s'installent en libéral constituent une minorité des étudiants sortant de faculté de médecine. Que faire alors ? Il faut examiner ce qui se passe au cours de l'ensemble de la formation.
Je me réjouis que les centres de santé publics fonctionnent chez vous, mais cela suppose que l'on salarie les médecins, et s'ils ne sont pas mis en oeuvre alors qu'on en parle depuis tant d'années, sous différentes majorités politiques, c'est peut-être parce que leur coût est trop élevé. Dans ma circonscription, un tel centre existait, dans le bassin houiller, mais il est sur le point de fermer. Il apparaît que sa gestion n'était pas simple et que l'on a dû l'ouvrir à des médecins libéraux parce que les médecins n'étaient pas assez nombreux. Comment rendre alors ces centres efficients ?
Enfin, permettez-moi de revenir à la question du maillage territorial et de l'ARS. Madame Bourden, vous rappeliez que l'accès aux soins est encore plus difficile pour les personnes handicapées. Que pensez-vous de la télémédecine ? Cela peut-il résoudre un certain nombre de problèmes, comme l'affirment les ARS ?