Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine soutient cette proposition de loi, car les rodéos motorisés sont une véritable plaie dans nos quartiers.
D'abord, le bruit qu'ils occasionnent empêche de dormir une bonne partie de la nuit des gens qui ont eu une journée de travail épuisante et doivent se lever tôt. C'est la qualité des relations sociales qui est ainsi entachée et on risque de voir des personnes faire justice elles-mêmes – cela s'est déjà produit –, ce que nul ici ne souhaite.
Ensuite, faire des rodéos en pleine rue est dangereux pour les mamans, les bébés dans les landaus, les personnes âgées, etc. Là encore, on a déjà connu des drames.
Or les forces de police et les bailleurs qui sont confrontés à ce problème nous expliquent que l'arsenal juridique est insuffisant, parce que les amendes ne sont pas assez dissuasives et qu'une doctrine policière a banni les courses-poursuites depuis la catastrophe de Bagnolet, il y a trois ou quatre ans. Certes, c'est une bonne chose, mais les forces de polices sont impuissantes et dans l'incapacité d'agir.
Je suis donc favorable à une loi qui punira plus fermement ces délits, notamment grâce à des amendes plus dissuasives. Nous présenterons des amendements, en séance publique, visant à accroître la possibilité de réquisitionner les véhicules stationnés, ne serait-ce que pour vérifier leur conformité technique et savoir à qui ils appartiennent.