Nous avons souhaité que les rodéos motorisés soient un délit reconnu comme tel pour que la confiscation obligatoire des véhicules et la comparution immédiate d'une personne soit possible avec, comme l'a dit M. Saulignac, la prudence qui s'impose. Nous donnons aux forces de l'ordre les moyens de lutter plus efficacement contre ce sentiment d'impunité. Certes, des possibilités de contraventions existent déjà, mais pour pouvoir saisir les véhicules qui tournent tous les soirs tant en milieu urbain que rural – nous n'avons voulu stigmatiser personne, monsieur Bernalicis, et des rodéos sont organisés aussi sur les places de nos petits villages – il faut que l'infraction soit un délit.