En réponse à M. Gollnisch, je souhaite rappeler que nous sommes des Européens convaincus et notre stratégie vise à renforcer l'Union européenne. Je souhaite aussi attirer votre attention sur le fait que les États membres ne partagent pas tous la même analyse des risques. Pour les pays de l'Est, la menace est avant tout russe, surtout depuis l'annexion de la Crimée. Cela explique le fort attachement de ces pays à l'OTAN et leur inquiétude face au désengagement perceptible des États-Unis depuis la présidence Obama. Il est plus que temps d'établir une véritable défense européenne sans pour autant renoncer à l'OTAN.