Pour moi, le mot « cadre » évoque d'emblée une structure figée et non évolutive. C'est un problème. Nous avons le choix entre la continuité ou la radicalité. C'est vers cette dernière que nous devons aller ; à défaut, nous ne parviendrons pas à faire évoluer les politiques européennes. Ce que j'ai entendu m'a rappelé les débats relatifs à l'autonomie financière et fiscale des collectivités. Que veut-on pour l'Union européenne, donc pour tout le monde, en matière d'autonomie ?
Vous avez évoqué le lien interbudgétaire, à travers les transferts de compétences et des ressources financières correspondantes. Quel mécanisme devrons-nous alors mettre en place pour maîtriser nos dépenses budgétaires ? Si nous transférons des compétences, il est en effet impératif de transférer les moyens financiers afférents, sinon, nous augmenterons notre déficit, ce qui n'est satisfaisant ni sur un plan financier ni sur un plan politique. Nous devons y réfléchir durant l'année qui vient.