Sur ce sujet, il faut quand même avouer que nous sommes adossés à un échec colossal de politiques d'investissement effréné durant les années 2000, qui ont conduit au financement d'infrastructures largement inusitées ensuite. On accordait ainsi près de 5 % de son PIB à la Grèce pour réaliser des investissements, avec des résultats parfois calamiteux. En Espagne également, on a inauguré à grands frais européens des autoroutes que personne n'empruntait. La distinction entre bons et mauvais investissements est donc une question essentielle qui préoccupe beaucoup les Allemands, qui ne souhaitent pas que l'on réitère les erreurs passées. Il faudra donc mener une réflexion très poussée sur ce que serait une bonne politique de relance par l'investissement.