La Commission a essayé par ses propositions de favoriser la convergence et d'apporter un soutien aux pays de l'Union européenne mais non-membres de la zone euro sans avoir la volonté d'absorber tout le monde dans la zone euro. Comme M. Christophe Naegelen l'a évoqué, un groupe de cinq ou six pays doit-il être mis en place pour tout diriger ou faut-il conserver une zone euro où chacun a la possibilité de se faire entendre ? Dans les années qui viennent, je crains de nombreuses difficultés, à la fois sur le niveau économique dans certains pays et sur le plan politique dans d'autres, avec une montée des populismes, lesquelles pourraient ralentir le processus européen ou inquiéter fortement l'Europe et la zone euro. La Commission européenne, qui a déjà été plus ambitieuse, a été assez équilibrée dans ses propositions : elles semblent réalistes et permettent, pour rejoindre Mme Carole Grandjean, d'adresser un message aux peuples. Elles protègent les États, l'économie et les banques, mais avec le dépôt de garantie pour les particuliers, l'Europe prend en considération les citoyens. Ces éléments présentés dans un cadre politique comme les prochaines élections européennes, peuvent rassurer les citoyens européens.