Je n'avais pas la chance de siéger sur ces bancs lorsque cette loi a été discutée ici. Mais j'ai fait mon travail de député, et j'ai lu le compte rendu des débats. Si je ne me trompe pas, le gouvernement était en effet défavorable à l'amendement de M. Bies. Mme Audrey Linkenheld avait par ailleurs demandé l'élargissement de la possibilité d'affiliation.
Au regard de l'objectif recherché par M. Bies, que je ne connais pas personnellement, tout en ayant à l'esprit les difficultés que M. Pupponi, M. Lagarde ou moi-même rencontrons, je me rangerai à l'avis de la rapporteure et du Gouvernement, car il me semble préférable d'attendre et de mener un analyse plutôt que de prendre une décision hâtive.
Je souscris pleinement aux propos que viennent de tenir nos collègues du groupe Nouvelle Gauche – je les salue. Il me paraît important de maintenir l'affiliation. Cela n'empêche nullement les gens de s'impliquer sur le terrain, d'être présents, à l'écoute. L'affiliation nationale ne me semble pas être un frein. Le groupe LaREM votera contre les amendements qui suppriment l'obligation d'affiliation.