Comme chacun d'entre vous ici le sait, trois choses sont insupportables pour nos concitoyens, et donnent le plus grand sentiment d'insécurité. Et, quand bien même le Gouvernement parviendrait à faire reculer d'une façon exorbitante la délinquance, il ne parviendrait pas à rétablir chez nos concitoyens le sentiment que les règles sont respectées. Ces trois choses les plus insupportables sont : le squat de halls d'immeuble, les gymkhanas et les rodéos avec des véhicules non immatriculés la plupart du temps et enfin les feux d'artifice, dont la période approche. Nos lois ne permettent pas aujourd'hui de lutter contre ces phénomènes.
J'essaie de faire des propositions en ce sens. Vous avez raison de souligner, monsieur Larrivé, que c'est avec une constance dont vous êtes l'un des meilleurs témoins, puisque je le proposais déjà alors que vous n'étiez même pas député, mais que nous travaillions déjà ensemble sur ce sujet. Ce n'est pas la politique pénale qui est en cause ; c'est que, comme vient de le dire François Pupponi, le délit n'est pas caractérisable. J'aurais bien modifié le délit, mais j'ai craint qu'on ne me fasse un procès ou qu'on ne me réponde ce que me disait Nicolas Sarkozy à l'époque, à savoir que c'est inconstitutionnel.