Je partage pleinement les propos de François Pupponi. Les dispositions que vous proposez partent d'un bon sentiment, même si parfois, comme le disait M. Corbière, elles peuvent être mal vécues par les personnes concernées. Comme pour beaucoup de principes et à l'image de nombreuses lois, il faut savoir les adapter aux spécificités des territoires, notamment pour tenir compte des gros problèmes sociaux des QPV. Si vous faites partir de ces territoires des gens qui bénéficient d'une petite avancée sociale ou dont les enfants ont quitté le domicile, vous irez vraiment à l'encontre de l'objectif de la mixité sociale que nous visons. L'un des plus grands enjeux, aujourd'hui, est de parvenir à faire vivre ensemble des gens aux situations sociales très différentes. Si le dispositif est bon, il faut savoir l'adapter et supprimer certains zonages.