Je ne souhaite pas interférer dans le fonctionnement de l'Assemblée nationale, qui dispose de ses propres organes, en particulier la conférence des présidents. Je tiens simplement à rappeler à M. Peu qu'afin de lui permettre de s'exprimer plus amplement, le Gouvernement a pris des dispositions, hier, en déposant notamment un amendement de forme qui lui permette d'allonger son temps de parole.
Si les manoeuvres de blocage se précisent, nous en prendrons acte, mais ce serait contraire à l'état d'esprit qui a dominé les débats depuis le début de l'examen de ce texte. M. le secrétaire d'État et moi-même avons été à votre écoute, ce qui est l'expression normale et naturelle d'un bon débat démocratique.