La question des surveillants pénitentiaires et des fonctionnaires est tout aussi préoccupante. J'ai interrogé Mme la garde des sceaux à ce sujet, il y a trois mois, à la suite d'un problème que nous avons rencontré à la maison d'arrêt de Nanterre. Il arrive, en effet, que certains surveillants, souvent originaires des départements ultramarins, se retrouvent sans logement en région parisienne. La directrice de l'établissement m'alerte très régulièrement à ce sujet. Nous n'avons pas de solution, pas plus que la préfecture des Hauts-de-Seine. J'ai réussi dernièrement à faire accéder à un logement une surveillante mais c'est occasionnel.
La ministre s'était engagée à ce que nous puissions faire avancer la situation à l'occasion de l'examen de ce texte. Des solutions existent, en particulier par le biais du conventionnement.