Intervention de Agnès Buzyn

Séance en hémicycle du mardi 5 juin 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Pénurie de gynécologues

Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé :

Nous sommes en train de rattraper ce retard. La première brique consiste à former plus de gynécologues médicaux : c'est ce que nous faisons avec la réforme du troisième cycle des études médicales. Ainsi, 70 postes ont été ouverts l'année dernière ; nous augmenterons progressivement ce nombre d'internes mais, pour augmenter la formation des médecins, il faut des services. Or, aujourd'hui, nous n'avons pas la quantité de services suffisante pour augmenter considérablement le nombre d'internes. Les choses s'arrangeront mais en quelques années.

En attendant, il nous faut organiser les soins. J'ai demandé à chaque ARS – agence régionale de santé – d'organiser dans ses programmes régionaux de santé un projet de santé adapté et sur mesure en fonction de l'offre de soins existante. Ensuite, vous l'avez rappelé, un certain nombre d'actes et de suivis peuvent être faits par les médecins généralistes, qui sont formés à faire un frottis ou un dépistage du cancer du sein, de la même façon que les sages-femmes ont tout à fait dans leurs missions la capacité à faire un frottis et à suivre des femmes pour le dépistage. Elles sont aussi en capacité de suivre des femmes sans pathologie.

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