On sait tous que le trafic de stupéfiants représente une grave nuisance et provoque d'importants troubles pour le voisinage. La pratique est simple : une personne ou un groupe de personnes prend possession d'un immeuble, se livre à un trafic et soumet, par la menace, le chantage et la violence, l'ensemble des autres occupants à son mode de vie. Ni le bailleur ni les occupants ne peuvent s'en sortir sans l'autorité de l'État puisque les individus placés en garde à vue ressortent quarante-huit heures après ; condamnés, ils reviennent vivre dans le quartier. L'autorité de l'État n'est pas respectée puisqu'on leur permet de continuer à se livrer à la même activité, maintenant les autres habitants dans la terreur. Il s'agit de permettre à la police et surtout aux bailleurs de rompre le contrat et de reloger ces personnes dans d'autres communes, pour permettre aux habitants de l'immeuble ou du quartier de retrouver une vie paisible.