Merci, madame la députée, de nous rappeler que la situation internationale apporte aussi, parfois, de bonnes nouvelles. C'est en effet sans verser une goutte de sang que la mobilisation de la population en Arménie a conduit au départ de Serge Sarkissian et à l'élection de Nikol Pachinian au poste de premier ministre.
La France est une amie fidèle de l'Arménie. Elle a immédiatement salué ce que l'on a appelé la « révolution de velours » à Erevan. Jean-Yves Le Drian a été le premier responsable politique étranger à se rendre en Arménie pour le centenaire de son indépendance.
Je connais votre engagement sur le sujet. Je sais que vous souhaitez que nous développions le partenariat avec l'Arménie dans tous les domaines. C'est précisément le message que Jean-Yves Le Drian est allé porter au président et au premier ministre arméniens. La France se tient aux côtés de l'Arménie dans sa volonté de démocratisation et d'ouverture. Nous l'accompagnerons dans sa lutte en faveur de l'État de droit, du renforcement de ses institutions et contre la corruption. Jean-Yves Le Drian s'est rendu à l'université franco-arménienne de Erevan, laquelle est effectivement un fleuron de notre coopération éducative. Il a annoncé le développement des activités de l'Agence française de développement en Arménie.
Dans quelques mois, le Président de la République se rendra en visite d'État en Arménie. Nous sommes heureux que le prochain sommet de la francophonie ait lieu à Erevan. Nous préparons ces échéances avec le plus grand soin.