Monsieur le ministre, vous rendez un jugement à la Salomon puisque, entre 20 % et 30 %, vous choisissez le milieu et dites que 25 % est le bon chiffre. Mais je vais apporter de l'eau au moulin de Charles de La Verpillière en prenant deux exemples dans ma bonne ville de Marseille et ses alentours. J'ai présidé la communauté urbaine, et je peux en parler en connaissance de cause.
Le premier concerne la commune du Rove, communiste depuis des dizaines d'années, et qui, ceinturée par la colline du Rove et par la route nationale, ne peut plus construire de logements sociaux mais doit payer des pénalités et en paiera même de plus en plus lourdes au fil du temps si vous augmentez le pourcentage.
Le second exemple est celui de la commune de Cassis, située entre, d'un côté, le parc national, absolument inconstructible, et, de l'autre, des vignobles – on ne peut évidemment pas arracher des vignes pour édifier des logements.