Cette ville a consenti un dernier effort en construisant une vingtaine de logements, mais elle ne peut plus en faire d'autres.
Il est vertueux de vouloir construire à tout prix dès lors qu'il s'agit de loger les gens qui en ont besoin, ce que personne ne conteste, mais, dans ma bonne ville de Marseille, on trouve des logements sociaux vacants par centaines ! On pourrait débattre des raisons pour lesquelles ils sont inoccupés, mais ils n'en sont pas moins vides. Pourquoi ne se préoccupe-t-on pas de les remplir plutôt que d'en construire de nouveaux dans la même ville ?
Vous imposez ce dispositif avec une rigidité drastique. Il vaudrait mieux agir au coup par coup. D'autant qu'on se trouve devant le tonneau des Danaïdes : le pourcentage est calculé en fonction des logements sociaux construits mais aussi de ceux en construction, si bien qu'il n'y en aura jamais assez ! On est dans un système sans fin, ce qui ne me paraît pas de très bon augure.