La loi prévoit déjà des exemptions qui permettent aux communes qui ont des difficultés à construire des logements sociaux de ne pas respecter le fameux taux. De plus, le préfet a la possibilité de prendre en compte leurs spécificités en travaillant avec ces communes. Par conséquent, je pense qu'il ne faut absolument pas revenir sur le taux de 25 %.
Après Guy Teissier, député de la sixième circonscription des Bouches-du-Rhône, j'évoquerai à mon tour le cas de Marseille. Certes, on compte dans cette ville de nombreux logements sociaux vacants, mais c'est parce qu'il est impossible de demander à une femme seule, ou élevant seule deux ou trois enfants – c'est-à-dire à une famille monoparentale – d'aller habiter dans une cité où, tous les jours, on lui demanderait sa pièce d'identité pour vérifier qu'elle habite bien là et ce qu'elle vient y faire.