C'est pour cette raison que la rénovation urbaine, que nous appelons de nos voeux, notamment au profit des cités marseillaises, doit se poursuivre.
De même, on ne peut demander à ces familles d'aller habiter dans des copropriétés semi-dégradées, comme Marseille en compte beaucoup.
Dans le même temps, on observe une concentration de logements sociaux dans trois arrondissements. Je n'ai déposé aucun amendement sur ce projet de loi, mais, si je l'avais fait, il aurait eu pour objet, pour une ville comme Marseille, d'appliquer ce taux de 25 % de logements sociaux par arrondissement. La donne aurait alors été bien différente ! Marseille, en effet, aurait pu cette année être épinglée par le préfet, car il y existe une pénurie de logements sociaux financés grâce aux PLAI.
Je reprends les propos tenus la semaine dernière par le Président de la République : arrêtons de mettre des pauvres chez les pauvres !