Malgré l'attention que vous avez prêtée à nos arguments, monsieur le ministre, les vôtres m'apparaissent un peu faibles. Pourriez-vous nous expliquer un peu plus ce qui motive votre refus des amendements ?
Vous avez fait, monsieur Nogal, une démonstration très mathématique sur la typologie des logements au sein d'une commune. Pour avoir été moi-même maire d'une commune de 13 000 habitants comptant 36 % de logements sociaux, je puis vous dire que les maires ne se livrent pas à des calculs aussi terre à terre. Tout en leur demandant de respecter le quota de 25 % de logements sociaux, nous devons leur donner tous les outils leur permettant de construire des logements diversifiés dans leur commune, afin qu'ils puissent proposer des parcours résidentiels à ses habitants.
À cet égard, je ne suis pas convaincue que l'ensemble des maires se fondent sur des calculs aussi mathématiques. Les choses sont bien plus compliquées : le contexte géographique, économique et territorial est lui aussi pris en compte.