Heureusement, un axe central garde les idées claires et fixe des règles nettes, car c'est cette netteté qui est attendue par la société française, et je suis étonné que vous ne le sentiez pas.
J'ai perçu une contradiction dans vos propos : il y a en effet une très claire différence entre les deux parties de votre discours. Si j'ai beaucoup plus apprécié la seconde, vous pouvez aisément le deviner, c'est que tout ce que vous y avez dit pourrait être mis à profit par les services du ministère de l'éducation nationale pour élaborer le vade-mecum que j'ai évoqué. Vous avez en effet démontré qu'il est possible d'appliquer les mesures inscrites dans la proposition de loi.
Cela me conduit, à mon grand étonnement, à observer que, dans les débats sur le sujet, percent deux types d'objections, dont ceux qui les formulent ne voient pas le caractère contradictoire : d'un côté, ces dispositions existent déjà ; de l'autre, elles ne sont pas applicables. Il faudrait savoir, ne choisir qu'un des deux arguments ! J'ai compris que vous recouriez plutôt à l'argument selon lequel ces dispositions existent déjà. Pourtant, si tel était le cas, cela se saurait.