… où il n'y a plus de surveillant l'après-midi pour venir chercher un élève qui tient tête au professeur. Dans une école primaire où le directeur ne bénéficie pas d'heures de décharge, faute de moyens – ce n'est pas le cas à Paris, qui est une ville riche – , il ne peut pas venir aider l'enseignant qui doit gérer un élève perturbateur refusant de lâcher son portable. Comment fait-on dans ces cas-là ? Vous n'abordez pas ces questions.
En revanche, engager une deuxième fois la polémique « pour ou contre le portable à l'école ? » vous permet de faire la une du Parisien, et je ne doute pas que des chaînes d'information organiseront un bon débat binaire sur ce sujet, mais concrètement, cela ne facilite en rien l'exercice du métier d'enseignant. Un débat en commission nous permettrait peut-être de rédiger une vraie proposition de loi susceptible de constituer une aide pédagogique pour les enseignants plutôt que de se contenter d'effet d'annonce ou d'effets de communication.