Je me réjouis des débats qui viennent d'avoir lieu, dont la richesse montre qu'il y avait bien matière à légiférer.
Pour déconstruire un argument qui nous fait perdre du temps, je voudrais souligner une contradiction qui affecte certaines objections. Depuis ce matin, certains essaient de nous dire que la proposition de loi est inutile et ne sert à rien, étant redondante par rapport à la législation existante. Mme Frédérique Meunier a dit ne pas voir de différence entre le fait d'interdire sauf quand c'est autorisé et le fait d'autoriser sauf quand c'est interdit. Madame la députée, la différence est pourtant énorme : allez donc sur une plage où il est interdit de se baigner sauf quand c'est autorisé et une plage où c'est autorisé sauf quand c'est interdit, et vous verrez que vous ne vous baignerez pas avec la même fréquence.