Quand on réfléchit à l'histoire, on sait que la relation entre les faits et ce qu'on appelle la vérité est complexe – elle est d'ailleurs au coeur du travail de l'historien. Même pendant les campagnes électorales, l'interprétation des faits peut être subjective ; or c'est la subjectivité qui fait l'opinion, et c'est la confrontation des opinions qui fait la beauté d'une campagne électorale.