Avant toute chose, permettez-moi de saluer Socrate et Platon ! Il est bien entendu difficile, puisque notre temps est compté, de répondre à tout ce que vous avez dit, monsieur Mélenchon.
S'agissant d'abord du conseil de déontologie, que vous appelez de vos voeux, nous en avons déjà parlé en commission et j'ai expliqué que c'est selon moi à la profession elle-même de réfléchir à cette question. Si elle n'aboutit à rien par elle-même, alors il reviendra au législateur de le faire – je me suis publiquement exprimé sur cette question. Du reste, rien ne vous empêche, monsieur Mélenchon, de proposer avec votre groupe une proposition de loi dans ce sens.