C'est vraiment l'occasion de revenir sur 2005, comme Elsa Faucillon vient de le faire, et de rafraîchir la mémoire de tout le monde. Si le non l'emportait, disait Nicolas Sarkozy, ce serait un « séisme » pour l'Europe. Selon Pierre Lellouche, voter non serait s'exposer à un « risque de guerre » et, selon Jacques Delors, une victoire du non serait un « cataclysme » politique pour la France. Pour Jack Lang, plus « sympa », si la France votait non, elle serait privée de Jeux olympiques. Ségolène Royal disait que, si le non l'emportait, elle serait obligée de privatiser les cantines scolaires de Poitou-Charentes.
Enfin, voici le plus beau, mes amis du MODEM : François Bayrou qui, avec la poésie qui le caractérise – je ne sais d'ailleurs pas trop ce qui lui a passé par la tête à ce moment-là – , a déclaré : « Je le dis de toutes mes fibres : si le non l'emporte, il pleuvra plus de quarante jours ».