Je rejoins M. Guillerm sur le dispositif Asalée. Quant au plateau de régulation, il offre en effet des possibilités aux infirmières à condition qu'elles soient formées à la prise en charge de l'urgence, comme le sont certaines d'entre elles dans le cadre de l'attestation de formation aux gestes et soins d'urgence (AGFSU).
Le DMP est un outil important dans lequel, à l'image d'une dropbox, nous pourrions déposer des fiches et des bilans concernant un patient pour servir aux autres professionnels de santé. Néanmoins, je sais par expérience de la coordination permanente de la prise en charge des patients que le DMP ne convient pas ; il faut un autre outil. Nous prônons la création d'un outil sécurisé comportant des indicateurs de suivi du patient et d'amélioration de la prise en charge, l'essentiel étant qu'il soit axé sur le patient. De cet outil, nous pourrons extraire des fiches à inclure dans le DMP, qu'il est impossible de rendre accessible en permanence à tous les acteurs qui interviennent autour du patient – au risque de disposer d'une bibliothèque gigantesque dont nul ne saurait se servir, et qui présenterait des risques importants d'erreurs de référencement des dossiers et des informations. Cela étant dit, nous sommes favorables au DMP – même si c'est en effet une arlésienne.