L'illettrisme est un véritable fléau. Une personne en situation d'illettrisme n'est pas un citoyen à part entière, il ne peut pas participer à ce mouvement d'émancipation que vous défendez avec force. Être émancipé, c'est en effet pouvoir exercer ses droits librement, sans accompagnement ; être illettré, c'est ne pas pouvoir comprendre ses droits, ne pas y avoir accès.
Si vous effacez le mot du projet de loi, comment voulez-vous que s'opère la prise de conscience nécessaire pour combattre ce fléau ? Cette mention me paraît donc loin d'être superfétatoire : elle est vitale, pour les individus et pour la collectivité.