Cet amendement, qui reprend une préconisation du rapport de concertation sur l'apprentissage, vise à supprimer la limite d'âge supérieure pour l'apprentissage.
En permettant l'apprentissage à tout âge, on favoriserait la mobilité professionnelle, notamment vers les métiers manuels. Cela permettrait de proposer une formation diplômante en alternance à tout âge, notamment dans le cadre d'une reconversion professionnelle, dans une société où les seniors rencontrent des difficultés à retrouver un emploi, notamment en cas de licenciement économique. Les branches de métiers dits « en tension » souffrant d'une pénurie de main-d'oeuvre, cela permettrait de créer un nouveau vivier. Le développement de l'apprentissage est un moyen de lutter contre le chômage. Enfin, si l'objectif est de reconnaître l'apprentissage comme une voie de formation d'excellence, cette modalité de formation doit pouvoir être accessible à tout moment dans le parcours professionnel, sans qu'une personne ne se voie opposer de limite d'âge.