Je voudrais remercier Mme la ministre pour son écoute et l'intérêt qu'elle manifeste à cette question.
Il est vraiment très compliqué d'inverser la façon de voir les choses. Depuis Paris, on a l'impression que nos jeunes gens n'ont pas d'autres possibilités pour suivre des formations que de venir dans l'Hexagone. C'est une option. Il en existe une autre au niveau de l'Europe. Mais il y en a une autre encore, très simple et très pratique, qui consiste à se former dans les pays de la zone, que ce soit en Afrique, au Brésil, etc.
Comme l'a dit M. Nilor, le dispositif proposé est marqué du sceau du bon sens, il coûte moins cher et il augmente les taux de réussite puisque le jeune est dans un environnement culturel qu'il connaît. L'enrichissement sera plus grand encore.
Madame la ministre, il y a bien sûr encore beaucoup de travail à faire, mais si nous inscrivons dans la loi que la France est désormais un territoire océanique et plus seulement hexagonal et continental, nous engagerons une vraie révolution dans notre approche.
J'appelle donc mes collègues à impulser ce mouvement qui sera source d'enrichissement pour nos jeunes jeunes.