L'idée est de sécuriser le parcours du jeune. En cas de rupture anticipée de son contrat, le jeune se retrouve sans rien. La rupture peut avoir des causes différentes : il a découvert que ce n'était pas le métier qu'il voulait faire ; il a rencontré dans l'entreprise un problème relationnel qui n'est pas forcément de son fait. Quoi qu'il en soit, certains jeunes entrent dans un cycle d'échec parce qu'ils se retrouvent le bec dans l'eau après une rupture de contrat ou une défaillance d'entreprise comme celle, dramatique, qu'évoquait Gérard Cherpion.
Avec cet amendement, je propose qu'en cas de rupture de contrat, le jeune puisse continuer sa partie formation théorique dans le CFA pendant une durée de six mois, le temps que le centre l'aide à trouver une autre entreprise. Une telle mesure va éviter beaucoup de ruptures dramatiques et permettre à des jeunes de continuer leur parcours.