Je comprends bien l'explication de notre rapporteur. Aujourd'hui, nous avons, et c'est tant mieux, un peu de croissance. Cette croissance crée de l'emploi, qui lui-même dégage des ressources pour l'assurance chômage. En fait, s'il y a davantage d'emploi, il y a davantage de cotisations chômage, donc davantage de recettes que de dépenses. Jusque-là, tout va bien, mais si on passe à un impôt de solidarité nationale, on ne bénéficiera plus du dynamisme de l'emploi lorsque celui-ci revient avec la croissance. Je souhaite donc que l'on institue une forme d'indexation sur le dynamisme de l'emploi.