Je salue cette initiative. Il est très important que les partenaires sociaux aient le même niveau d'information que l'État sur les hypothèses macroéconomiques qui fondent la trajectoire financière. Cela fait partie de l'exercice démocratique. Il est logique de fixer une trajectoire financière quand une partie des montants vient de la solidarité et quand l'État garantit 33 milliards d'euros de dettes – 36 milliards l'année prochaine. Cette décision doit se prendre aux termes d'un débat durant lequel toutes les données auront été mises sur la table. C'est un signe de maturité démocratique.