Je prendrais garde à ne pas en faire une disposition normée. Il est difficile de parler à la place des victimes et de savoir ce qu'elles préfèrent en pareille situation ; bien évidemment, le guide expliquera clairement que le départ de la victime n'est pas le but recherché, mais il ne faudrait pas en venir à interdire la mobilité d'une femme victime de harcèlement qui tiendrait à être déplacée : le cas peut se produire où il n'y a pas un harceleur, mais plutôt un contexte très lourd de culture sexiste dans un service ou une équipe, d'où l'intéressée préférerait partir. Il faut lui laisser cette liberté.