Vous soulevez l'enjeu clé de la double précarité subie par les salariés travaillant à la fois à temps partiel et en CDD. Nous savons que cette réalité concerne essentiellement les femmes et les enferme dans une spirale de précarité professionnelle et sociale.
Cette rédaction est d'autant plus pragmatique qu'elle maintient la confiance dans la négociation collective. La prime de précarité ne sera pas augmentée ; et pourra même être abaissée à 6 %, si des contreparties sont offertes à ces salariés, notamment par un accès renforcé à la formation professionnelle, avec des mesures comme un bilan de compétence.
La majoration de 20 % ne s'appliquera donc qu'à défaut, lorsque ni un accord de branche ni un accord d'entreprise ne se seront emparés de cette question.
Pour toutes ces raisons, mon avis est favorable.