La liberté est garantie quand elle est encadrée par les moyens qui la rendent possible. Sinon, elle n'existe pas ; c'est un leurre, un piège cruel, qui donne aux individus le sentiment qu'ils sont responsables de leur sort – ils le sont, bien sûr, mais bien moins qu'ils ne le croient la plupart du temps, tant on leur a préparé les rails et les locomotives pour les emmener dans des directions qu'ils ne connaissent pas.
Nous ne voulons pas qu'on enchaîne un travailleur à sa tâche. Nous ne voulons pas de diplômes régionaux, qui sont de pures rigolades : cela n'existe pas ; une qualification régionale n'a aucun sens ! Le point de départ est une qualification collective. Nous ne voulons pas que le marché se charge de planifier les formations, surtout quand on voit l'échec que représente déjà l'incapacité des élites à comprendre ce qu'est un enseignement professionnel.
Savez-vous que les départements côtiers n'ont pas tous un lycée professionnel des métiers de la mer ?