Il faut se souvenir que les données dont nous disposons sont principalement des données in vitro, et ne pas créer d'anxiété inutile. En effet, il est très difficile de trouver un équilibre entre l'alerte et la déclaration anxiogène. Nous ne sommes pas des lanceurs d'alerte. Le principe de précaution lui-même relève du législateur.
En tant que scientifiques, nous devons rester factuels. Les faits sont constitués par les données scientifiques accumulées. Or, de fait, avec les méthodes d'évaluation actuelles qui reposent largement sur des approches in vivo, lesquelles demandent des expérimentations longues et parfois une exposition d'un an des modèles animaux, le temps d'accumulation des données est malheureusement long. Mais ce temps est nécessaire pour assurer des bases scientifiques solides.