En m'appuyant sur quelques exemples dans les domaines aéronautique, automobile et mécanique, je puis dire que les freins auxquels peuvent être confrontées les entreprises concernent surtout la substitution de produits dangereux. On l'a vu aussi dans le domaine chimique avec le bisphénol : il a fallu trouver assez rapidement des substituts. Un autre frein peut être celui des contraintes financières qu'imposent les protections collectives. La CNAM offre donc des aides financières simplifiées ou des contrats de prévention pour aider les petites entreprises à faire évoluer leur matériel. Par exemple, les cabines de peinture des entreprises d'automobiles ont été en grande partie financées par des aides publiques. Lorsqu'il s'agit d'enjeux de protection collective, l'INRS essaie de trouver des solutions collectives. Lorsque les enjeux sont financiers, il existe déjà des aides aux entreprises – peut-être pourrait-il y en avoir plus, mais ce n'est pas à moi de le dire.