Je ne le pense pas. Historiquement, l'INRS a d'abord traité les risques mécaniques car l'industrie était auparavant marquée par ceux-ci. Depuis une dizaine d'années, nous traitons les risques psychosociaux avec autant d'importance que les risques physiques ou autres. Quant au burn-out, ou épuisement professionnel, il fait pour nous partie des risques psychosociaux. Nous avons élaboré avec l'ANACT et la DGT un guide de prévention du burn-out. C'était l'une de nos quatre priorités de ces dernières années. On traite ce sujet de façon approfondie, mais la reconnaissance du problème est un autre débat.