S'agissant de nos liens avec la médecine de ville, nous menons des actions avec la CNAM sur des sujets particuliers. Nous faisons notamment des expérimentations sur les troubles musculo-squelettiques. Des dépliants ont été diffusés aux médecins de ville pour les inciter, lorsqu'un patient se présente à eux en ayant mal au dos, aux bras ou aux coudes, à l'interroger sur son travail.
Il y a pour nous très peu de sujets réellement nouveaux. Nous avons des sujets de préoccupation pour les années à venir, comme l'aide à la personne ou les champs électromagnétiques mais peu de sujets nous surprennent car nos chercheurs travaillent en amont et nous faisons de la veille et de la prospective avec nos homologues à l'étranger. Il est néanmoins des substances chimiques qui peuvent nous surprendre et dont on détecte la dangerosité de façon inopinée. Dans ce cas, j'ai un pouvoir d'alerte, auprès de la CNAM et des ministres. Chaque fois que j'ai adressé par écrit une alerte au ministre de la santé, au ministre du travail ou au directeur général de la CNAM, cela a très rapidement été suivi d'effets.