Nous n'avons pas d'organisation structurée de la médecine du travail en France et l'INRS ne dispose donc pas de relais de diffusion dans l'ensemble des services de santé au travail. En revanche, nos experts, nos chercheurs et nos médecins ont de très bonnes relations avec les services de santé au travail pris individuellement. C'est en particulier le cas au moment du congrès de la médecine du travail mais si nous voulions diffuser une brochure à l'ensemble des services de santé au travail de France, nous ne pourrions le faire que par le biais de nos carnets d'adresse personnels. Je le regrette et souhaite que cela évolue. J'ai eu l'occasion de le dire dans le cadre de la mission sur la santé au travail que préside Mme Lecocq.
S'agissant de la conception des lieux et des situations de travail, nous avons développé des outils très simples pouvant être utilisés par les chefs d'entreprise, les architectes et les médecins pour que l'ergonomie et les risques de troubles musculo-squelettiques soient pris en compte. Ces outils sont disponibles sur notre site internet et peuvent être utilisés directement ou par les relais dont je parlais tout à l'heure.
Enfin, en ce qui concerne la kinésithérapie, l'INRS considère qu'avant de faire de la prévention individuelle, il faut d'abord faire de la prévention collective. Nous préférons que soit modifié l'équipement de travail afin qu'il y ait moins de troubles musculo-squelettiques, plutôt que d'avoir à envoyer les salariés chez le kinésithérapeute.