Mes chers collègues, la commission d'enquête continue ses travaux par l'audition, sous forme de table ronde, de représentants d'institutions oeuvrant dans le champ de la médecine du travail.
Au sein de l'entreprise, le médecin du travail, salarié de l'établissement ou rattaché à un service interentreprises, est un acteur central de la prévention des risques professionnels. Soumis au secret médical, il veille sur la santé des salariés et conseille l'employeur sur l'ensemble des sujets liés aux conditions de travail. Il est donc en première ligne en matière de prévention des risques professionnels. Par ailleurs, même si on l'oublie souvent, la médecine du travail est aussi une discipline médicale à part entière, qui repose sur l'étude scientifique des pathologies professionnelles, de la toxicologie ou de l'hygiène industrielle, en lien avec des domaines comme l'ergonomie et la législation du travail. L'éclairage que vous pourrez procurer, messieurs, à notre commission d'enquête sur ces deux dimensions de la médecine du travail et sur leur interaction – vues à travers le prisme du secteur de l'industrie – nous sera très utile.
Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, les personnes entendues déposent sous serment. Je vous demande donc de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.