Je rejoins complètement les deux intervenants précédents, s'agissant de ce taux d'IPP final. Mon espoir est que les maladies professionnelles psychiques guérissent. La résilience existe. La guérison, ou tout au moins la stabilisation, existe. Le fait que certaines pathologies dépressives ou décompensations anxiogènes se traduisent au bout d'un certain temps – par exemple deux ans – par une IPP à 0 %, me convient tout à fait. En revanche, je considère que pendant tout le temps du traitement, la prise en charge doit être de 100 %. C'est indispensable, ne serait-ce que pour des raisons de reconnaissance. De fait, il n'y a pas de guérison ni d'amélioration sans une reconnaissance, par la société, de la pathologie liée au travail.