Il s'agit d'une question ouverte, à laquelle nous ne répondrons pas aujourd'hui. Lorsqu'il s'est agi par exemple de constituer, sur la base du volontariat, la cohorte EpiNano sur les risques émergents, nous avons constaté l'existence de certaines réticences de la part des entreprises – on en comprend aisément les raisons – comme des travailleurs, dont certains considèrent que cette étude touche à des aspects intimes. Peut-être existe-t-il par ailleurs un certain déni du risque encouru. Inversement, si le médecin du travail avait l'obligation de mentionner dans le dossier médical personnel du travailleur son exposition à divers risques et les méthodes de prévention utilisées, ceci inciterait certainement ce médecin à porter un regard sur ces éléments, ce qui serait très important.