Nous poursuivons les auditions de notre commission d'enquête sur les risques chimiques, physiques et psychosociaux dans l'industrie, avec une table ronde réunissant les organismes oeuvrant dans le domaine de la recherche en matière de maladies à caractère professionnel. En effet, les autorités chargées de la réglementation du travail et les partenaires sociaux chargés d'élaborer les tableaux de maladies professionnelles ne peuvent avancer sans les études que les uns et les autres peuvent mener.
Nous recevons donc aujourd'hui le professeur Alain Bergeret, directeur de l'unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance Transport Travail Environnement (UMRESTTE) de l'Institut universitaire de médecine du travail de Lyon, le professeur William Dab, titulaire de la chaire Hygiène et Sécurité du laboratoire de modélisation et surveillance des risques pour la sécurité sanitaire (MESuRS) du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), ainsi qu'une délégation du groupement d'intérêt scientifique sur les cancers d'origine professionnelle en Seine Saint-Denis (GISCOP 93) composée de Mme Émilie Counil, enseignante-chercheuse en épidémiologie et biostatistiques à l'École des hautes études en santé publique (EHESP), M. Christophe Coutanceau, ingénieur, sociologue, directeur de GISCOP 93, M. Benjamin Lysaniuk, géographe, chargé de recherches au CNRS, Mme Anne Marchand, sociologue et historienne, post-doctorante au GISCOP 93, Mme Annie Thébaud-Mony, sociologue, directrice de recherche à l'Institut national de santé et de recherche médicale (INSERM), et enfin M. François Cochet, président de la Fédération des intervenants en risques psychosociaux (FIRPS).
Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, les personnes entendues dépose sous serment. Je vous demande donc de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité de lever la main droite et de dire : « Je le jure. »