Oui, mais ma question était plus globale : pourquoi ne fait-on pas valoir, dans un premier temps, son droit au suivi médical ? Nous en avons parlé hier avec les industriels de la chimie. Des personnes ont droit à un suivi médical spécifique, mais il faut informer le médecin traitant, ce qui ne se fait pas.
Je voudrais aussi rebondir sur ce qu'a dit M. Dab au sujet du dossier médical partagé (DMP) – en soulignant que, pour une fois, ce n'est pas moi qui évoque cette question… Vous savez que nous souhaitons mettre en place le DMP à partir du mois d'octobre. Il nous a été dit qu'il serait intéressant de réaliser une véritable traçabilité des parcours professionnels complets via ce dispositif, non pas en allant des médecins traitants vers la médecine du travail, parce que cela pose des problèmes médico-légaux, mais de la médecine du travail vers les médecins traitants. Ce serait une avancée phénoménale. On rejoint un peu la question du registre, puisque l'on pourrait interconnecter la partie relative aux pathologies – avec les caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) et les remboursements – et ce qui concerne les expositions. C'est une mine d'informations qui me paraît très intéressante et très importante.