Intervention de Julien Borowczyk

Réunion du jeudi 24 mai 2018 à 13h00
Commission d'enquête sur les maladies et pathologies professionnelles dans l'industrie risques chimiques, psychosociaux ou physiques et les moyens à déployer pour leur élimination

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Je m'interroge sur la façon d'aborder les choses tout au long des parcours professionnels : il serait notamment intéressant de sensibiliser les travailleurs aux risques encourus. Il y a aussi la question, évoquée par M. Cochet, de la valorisation de l'apport que représentent les travailleurs pour les entreprises, notamment sous l'angle des arrêts de travail, et donc le sujet de l'information des entreprises elles-mêmes.

Je voudrais revenir sur les risques psychosociaux, qui ont été peu abordés jusqu'à présent au sein de cette commission – c'est d'ailleurs pour y remédier que nous vous avons invité, monsieur Cochet. J'ai lu avec attention un certain nombre de fascicules de la FIRPS. Le risque psychosocial et les principes de son évaluation sont encore méconnus, ainsi que vous l'avez souligné. Je ne connaissais pas la démarche engagée par les laboratoires Solvay, qui est très intéressante : d'après ce que vous disiez, on arrive à évaluer facilement les risques – je ne parle pas de la responsabilité, en revanche.

Comme cela a été dit tout à l'heure, on se place dans une logique de réparation, la plupart du temps. Dans le cas du burn-out, on sait que les conséquences peuvent être durables, comme pour un cancer, bien évidemment, mais la partie « réparation » est peut-être moins importante que la partie « prévention ». Je voudrais donc revenir sur les travaux que vous avez réalisés dans ce domaine, monsieur Cochet – mais M. Bergeret souhaitera peut-être dire un mot aussi. Y a-t-il des pistes pour avancer en matière de prévention et de détection précoce des problèmes, dans l'intérêt tant du patient que de l'organisation du travail ?

Vous avez expliqué tout à l'heure qu'un événement parfois minime peut conduire à la « décompensation » d'une pathologique sous-jacente. Comment peut-on donner l'importance nécessaire à tout le travail de prévention qui doit être mené pour les pathologies psychosociales ? Pardon si ma question est un peu vaste et un peu vague, mais je souhaite que l'on puisse aborder ces sujets.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.