Monsieur le député, je vous remercie pour votre question essentielle, cruciale même puisque, en France, la pollution de l'air est encore malheureusement la troisième cause de mortalité.
Il faut, comme vous l'avez dit, agir dans tous les secteurs et mobiliser l'ensemble des parties prenantes : les citoyens, l'État, les collectivités territoriales, les acteurs économiques.
Nous avons déjà engagé des actions volontaristes et structurantes en la matière. Je pense en particulier, s'agissant de l'amélioration de la qualité de l'air, au Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques, ou encore au Plan Climat, un des plus ambitieux d'Europe sinon du monde.
Mais, vous avez raison, il y a urgence. J'entends votre proposition, très intéressante, et je vous propose de nous revoir avec aussi d'autres députés ici, qu'ils soient de la majorité ou d'ailleurs, parce que cette question de la pollution de l'air est une véritable urgence. Voyons-nous ! Parlons-en ! Trouvons des solutions concrètes ! En attendant, sachez que dans certains endroits nous nous y attelons : je pense à une région proche de la vôtre où nous sommes en train de développer des actions spécifiques au territoire concerné, en lien très étroit avec le préfet. J'ai saisi le Commissariat général au développement durable pour qu'il rende un rapport sur la question parce que nous devons aller plus loin pour trouver des solutions innovantes là où c'est souvent difficile. Voilà un problème récurrent auquel notre ministère doit s'attaquer et nous le ferons ensemble.