Madame Biémouret, vous évoquez le drame qui se joue encore en ce moment avec la dérive du bateau l'Aquarius dans les eaux de la Méditerranée. À l'égard de telles situations, trois principes nous animent.
Le premier est le principe d'humanité. Il n'est en effet pas question de laisser sans solution de débarquement des naufragés déjà éprouvés, dont certains sont particulièrement fragiles.
Le deuxième principe est l'application des règles du droit international que vient de rappeler le Premier ministre. Quand un bateau se trouve à 25 ou 27 milles des côtes italiennes ou maltaises, les principes de la convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes doivent s'appliquer. Il est très regrettable qu'ils ne le soient pas.