Madame la ministre, vous avez évoqué le chiffre de 80 000 organismes de formation ; à ma connaissance, il en existe seulement un peu plus de 50 000, dont 6 000 à 7 000 sont actifs.
Vous parlez aussi de réguler l'offre de formation. Mais qu'y a-t-il dans le texte qui aille dans ce sens ? Rien.
Quant à la formation ouverte et à distance, la FOAD, je suis entièrement d'accord avec vous : aujourd'hui, en effet, on demande des heures en présentiel. Mais il suffit de modifier ce paramètre pour changer tout le système : nul besoin de monétiser le compte personnel de formation.
S'agissant enfin de la formation comme bien de consommation, je suis bien d'accord également. Mais je suis pharmacien de métier : le médicament, c'est aussi un bien de consommation, mais pas un bien de consommation ordinaire. Il en va de même pour la formation, et il ne faut pas tout mélanger.